Le viol sur mineur prend de l’ampleur ces derniers temps sur le sol guinéen et la liste des victimes ne cesse de s’allonger.
A travers une tournée qu’il a entamée depuis hier lundi 16 janvier dans la ville des agrumes, le ministre de la Justice Alphonse Charles Wright a mis l’occasion à profit pour interpeller les ONG qui s’impliquent pour lutter contre ce fléau.
Pour lui, elles doivent faire cette lutte dans la plus grande neutralité.
« Dans toutes les préfectures du pays aujourd’hui, l’un des phénomènes récurrents qui a dépassé la norme, ce sont les cas de viols sur mineurs. Ce sont les comportements intolérables contre lesquels le département de la Justice œuvrera toujours pour que ce phénomène soit éradiqué par l’application rigoureuse de la loi. Il est clairement indiqué dans notre arsenal juridique pénal que la majorité civile qui était à 21 ans est revenue à 18 ans, cette majorité civile et pénale a été harmonisée. La responsabilité civile aujourd’hui, c’est 18 ans, c’est de même pour celle pénale.
Toute personne qui n’a pas 18 ans, faisons beaucoup attention. On ne dit pas qu’on vient accuser les gens. J’ai été violée alors vous étiez dans des relations saines, que les ONG ne soient pas aussi manipulées, que la lutte soit neutre. Qu’on n’accuse pas les gens gratuitement pour dire qu’on fait bien note travail » des propos décryptés par nos confrères guinée114
Il faut cependant rappeler que plusieurs personnes ont été condamnées ces derniers sur des cas de viol sur mineur.
Kaba Kouyaté